• LA MESSAGÈRE










    Chignon sévère et trop serré
    Auréolant son plat visage
    Que ternissait, gris compassé,
    Un regard dont le froid langage

    Ne traduisait que le Devoir…
    Triste robe à plis symétriques
    Permettant juste d’entrevoir
    Sous l’ourlet deux pieds apathiques,

    Elle avançait à traîne-cœur
    Pour offrir – ô ! Bonne Nouvelle ! –
    Le feu de l’Enfer au pécheur
    En guise de Vie Eternelle…

    Marie-Claude Pellerin


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