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    Et puisqu'il faut mourir01

    Pour atteindre à la vie

    Etrangère à ta tombe,

    Alors je pousserai

    A deux mains le portail

    Du froid jardin de marbre

    Pétrifiant ta présence

    Pour me pelotonner,

    Chrysalide en attente,

    A l'ombre de ta croix

    Jusqu'à demain... peut-être...

    Où, papillon diaphane

    Dans un rais de lumière,

    Par dessus nos destins

    Je viendrai te rejoindre.

    Marie-Claude Pellerin


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