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    Toi, tu m'avais appris01

    Par ta seule présence

    A savourer l'aurore

    Avec le regard neuf

    Des petits matins frais

    Insufflant l'espérance

    Et, quand venait le soir,

    A cueillir des étoiles

    Pour en faire un bouquet

    De lumière en mes rêves.

     

    Mais tu n'as pas songé

    A m'inculquer l'absence,

    Suaire qui se noue

    En garrot de silence,

    Etouffant à l'aurore

    Cette vaine espérance

    D'allumer des étoiles

    Au noir de ma misère.

    Marie-Claude Pellerin



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