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Par Modotre le 26 Janvier 2012 à 21:49
Toi, tu m'avais appris
Par ta seule présence
A savourer l'aurore
Avec le regard neuf
Des petits matins frais
Insufflant l'espérance
Et, quand venait le soir,
A cueillir des étoiles
Pour en faire un bouquet
De lumière en mes rêves.
Mais tu n'as pas songé
A m'inculquer l'absence,
Suaire qui se noue
En garrot de silence,
Etouffant à l'aurore
Cette vaine espérance
D'allumer des étoiles
Au noir de ma misère.
Marie-Claude Pellerin
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