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    Faudra-t-il à présent01

     - Puisque plus rien sans toi -

    Qu'ils me surnomment « l'autre »,

    Celui dont ils épient

    Des larmes les sillons

    Dans les yeux, sur les joues ?

     

    Faudra-t-il désormais

     - Amputé depuis toi -

    Que pour eux je sois « l'autre »

    Dont ils lorgnent, indécents,

    La marche solitaire

    A rebrousse-tendresse ?

     

    Faudra-t-il ici-bas

     - Jusqu'à ciellement toi -

    Qu'ils crient en m'observant

    Longer l'éternité :

    « Venez tous et voyez

    « L'autre » qui va sans l'un... »

    Marie-Claude Pellerin


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