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Par Modotre le 26 Janvier 2012 à 21:43
Faudra-t-il à présent
- Puisque plus rien sans toi -
Qu'ils me surnomment « l'autre »,
Celui dont ils épient
Des larmes les sillons
Dans les yeux, sur les joues ?
Faudra-t-il désormais
- Amputé depuis toi -
Que pour eux je sois « l'autre »
Dont ils lorgnent, indécents,
La marche solitaire
A rebrousse-tendresse ?
Faudra-t-il ici-bas
- Jusqu'à ciellement toi -
Qu'ils crient en m'observant
Longer l'éternité :
« Venez tous et voyez
« L'autre » qui va sans l'un... »
Marie-Claude Pellerin
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